Dans l’article précédent, nous avons vus quels étaient les critères qui définissaient une pierre fine. Celles-ci sont plus nombreux que les pierres précieuses, on en compte 78 variétés différentes.

Intéressons-nous aujourd’hui à deux emblématiques pierres fines, très souvent utilisées en joaillerie pour leur beauté et leur durabilité : l’améthyste et l’opale.

La pierre violette : l’améthyste

C’est une pierre fine qui a beaucoup de succès, et pour cause : difficile de ne pas être charmé par sa couleur. Appartenant à la grande famille des quartz, on lui prête beaucoup de vertus.

Dans la Grèce Antique, il était courant de penser que cette pierre possédait la vertu de protéger de l’ivresse. C’est d’ailleurs de sa couleur se rapprochant de celle du vin dilué dans l’eau qu’elle tient son nom. En effet, en grec, amethustos signifie littéralement « sans ivresse ».

C’est une pierre associée à la sagesse et qui favoriserait la sérénité et l’état méditatif.

D’un point de vue chimique, elle est composée de dioxyde de silicium. Sa couleur si particulière lui est conférée par l’irradiation qu’elle a subie, mais aussi par la présence de fer et d’autres éléments présents en petite quantité. Si on l’expose à des températures élevées, de l’ordre de plus de 500°C, elle jaunit.

D’une dureté de 7 sur l’échelle de Mohs (échelle allant jusqu’à 10 qui détermine la dureté d’un minéral), elle est donc une pierre durable et solide, et donc propice à la fabrication de bijoux, et est utilisée depuis l’Égypte Antique.

Elle était considérée comme une pierre précieuse jusqu’à ce qu’on trouve de nombreux gisements au Brésil au 18ème siècle. Elle est désormais très commune, mais il existe néanmoins des spécimens qui sont très recherchés de par leur taille et leur apparence.

L’opale, la pierre fine aux multiples nuances

L’opale se caractérise par ses multiples nuances de couleur. Photo : Bague opale de feu BIANCHI
L’opale se caractérise par ses multiples nuances de couleur. Photo : Bague opale de feu BIANCHI

L’opale, qui signifie étymologiquement « voir un changement de couleur » est une pierre souvent blanche, parsemée d’autres couleurs.

Ce n’est pas une pierre, mais une famille de minéraux dont la base minérale se compose de dioxyde de silicium et d’une proportion variable d’eau.

Moins dure que l’améthyste, elle se situe à environ 6 sur l’échelle de Mohs. Comme elle est composée d’eau, elle nécessite un entretien particulier et ne doit jamais être asséchée.

Bien que les gisements d’opale soient relativement répandus, peu de ces pierres sont réellement propices à la bijouterie. Il existe même quelques gisements en France, en Auvergne, où le volcanisme est propice à la formation de l’opale.

On la retrouve dans de multiples coloris. Par exemple, l’opale de feu présentée sur la photo ci-dessus est de couleur rouge feu. Il existe aussi des opales blanches, dites blanches de lait, des opales bleues, incolores ou au contraire multicolores, comme l’opale Arlequin.

Cela fait plus de 10 000 ans que l’humanité connait et utilise l’opale, à laquelle on prête des vertus purificatrices et aphrodisiaques.

De nombreuses opales sont très célèbres, nous verrons quelles sont les plus emblématiques dans de prochains billets.

Quelle pierre fine a votre préférence ? L’opale et ses multiples variations ou l’améthyste ?

Dans le prochain article, nous nous intéresserons à d’autres pierres fines connues. Pour ne rien manquer de nos articles, nous vous invitons à nous rejoindre sur les réseaux sociaux. Nous y lisons quotidiennement vos commentaires avec grand plaisir.