Dans notre premier article, nous avons vus quels étaient les critères qui définissaient une pierre fine. Puis, nous avons découvert certaines d’entre elles : l’améthyste, l’opale et la citrine.

Penchons-nous aujourd’hui sur les caractéristiques et l’histoire de la labradorite, une pierre fine aux multiples reflets étonnants.

La labradorite et ses reflets métalliques

On appelle cette pierre fine labradorite car les premiers gisements connus ont été découvert en 1780 sur l’île de Paul, dans le Labrador, qui fait maintenant partie du Canada. On en trouve également en Norvège ou en Finlande.

La labradorite est une variété d’anorthite et fait partie du groupe des felspaths plagioclases. Les felspaths constituent le groupe de minéraux le plus abondant sur la croûte terrestre. D’une dureté de 6 à 6,5 sur l’échelle de Mohs[1], ces minéraux sont d’une grande variété.

La labradorite présente des traces de fer et de potassium. Elle peut être complètement opaque ou transparente, et se trouve sous plusieurs couleurs. Jaune, orangé, verte ou bleu-gris, elle se distingue donc par un autre critère particulier. Ce sont ses reflets métalliques souvent bleutés ou irisés qui la caractérisent et permettent de la distinguer. On appelle cette particularité l’effet Schiller ou encore l’adularescence. Cet effet est le résultat des superpositions de couches minérales.

La labradorite et ses reflets métalliques
La labradorite et ses reflets métalliques

Histoire et légendes autour de la labradorite

Cette pierre fine a été découverte en 1780 par des missionnaires venus au Labrador dans le but d’évangéliser les peuples innus et inuits qui y vivaient.

Ceux-ci pensaient que la labradorite provenait des aurores boréales dont elle possède les mêmes nuances. Selon eux, elle contiendrait des aurores boréales et serait à même de contenir l’esprit de leurs défunts ancêtres.

En lithothérapie, une discipline de soin par les pierres, on lui confère des vertus protectrices : elle absorberait le négatif. Elle permettrait également de se recharger après une période de grande fatigue. On la surnomme ainsi « La pierre des thérapeutes ».

En joaillerie, elle est très utilisée et souvent taillée en forme de cabochon. Ses reflets métalliques et ses multiples nuances servent à la création de bijoux uniques. Elle se marie particulièrement bien avec l’or blanc ou l’argent.

La labradorite se marie bien avec l’or blanc | Photo : Bague Tortue en or blanc Maison Bianchi
La labradorite se marie bien avec l’or blanc | Photo : Bague Tortue en or blanc Maison Bianchi

Connaissiez-vous les caractéristiques et l’histoire de la labradorite ?

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[1]  L’échelle de Mohs est une échelle allant de 1 à 10 permettant de mesurer la dureté d’un minéral. Le diamant a une dureté 10, la plus élevée.

Crédits photos : Envato elements & Pixabay