Bienvenue dans notre dossier Pierres fines où nous vous invitons régulièrement à découvrir ou redécouvrir les pierres gemmes naturelles. Aujourd’hui on s’intéresse à la cancrinite, une pierre la plupart du temps jaune et très rare.

La cancrinite et ses teintes de jaune

La cancrinite fait partie de la famille minérale des silicates et du sous-groupe des tectosilicates. On la classe également dans le groupe des minéraux foïdites alcalins qui se distinguent par leur pauvreté en silice.

C’est une pierre relativement fragile et cassante, avec une dureté de 5.5 à 6 sur l’échelle de Mohs. Ses cristaux prennent une forme hexagonale. Elle peut être transparente, translucide et même parfois nacrée.

La plupart du temps, elle se distingue par sa couleur jaune miel, mais elle peut aussi être incolore, blanche, grise, rouge et même verte.

Comme elle contient des carbonates, elle peut être dissolue dans l’acide chlorydrique, auquel cas elle forme un gel.

La cancrinite est très rare, toutefois il en existe des gisements de par le monde où on la retrouve associée à d’autres types de pierres, comme la néphéline ou la sodalite.

On en trouve au Canada, en Russie. Les plus beaux spécimens, d’un jaune soutenu, proviennent eux du Cameroun.

La cancrinite dans l’histoire et la culture

On attribue la découverte de la cancrinite à un minéralogiste allemand nommé Rose, en 1839, dans les montagnes de l’Oural.

Le minéralogiste qui la découvre la dédie au ministre des finances russes George von Cancrin, d’où son nom.

Les pierres de cancrinite sont appréciées en ornement et en joaillerie. Elles sont souvent taillées en cabochon où à facettes, pour révéler tout leur éclat.

Comme c’est un minéral très rare, il est beaucoup recherché par les collectionneurs.

En lithothérapie, son système cristallin particulier fait qu’on lui attribue des vertus puissantes : elle ferait partie des pierres mystiques utilisées pour la méditation transcendantale.

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