À PROPOS DE LA MONTRE
Il s'agit d'une Audemars Piguet Royal Oak, référence E – 3234, en or et acier. Ce modèle a été produit entre 1983 et 1986, et fut, pendant un certain temps, l'un des plus recherchés sur le marché gris.
Elle est animée par le calibre AP 2225, une version modifiée du très fin calibre 889 de Jaeger-LeCoultre (anciennement Lecoultre & Cie). Ce mouvement à remontage automatique intègre un disque de date, tout en ne mesurant que 3,25 mm d'épaisseur.
Le mécanisme fut initialement breveté en 1975 par International Watch Company (IWC) Schaffhausen, et produit par la manufacture Jaeger-LeCoultre. On le retrouve alors sous les références IWC 3254 et JLC 889.
En 1983, Audemars Piguet choisit d'utiliser le calibre JLC 889 comme base pour équiper la quatrième génération de Royal Oak, en le renommant AP 2225. La modification principale apportée concerne la masse oscillante du remontage automatique, lestée non pas en acier, mais en or 21 carats.
Cette innovation rencontrera un tel succès que, dès 1996, Jaeger-LeCoultre adoptera à son tour une masse en or pour ses calibres 889/1 et 889/2.




Histoire de la Royal Oak
La Royal Oak a été lancée en 1972, devenant rapidement une icône de l'horlogerie contemporaine. Pendant ses quatre premières années d'existence, un seul modèle est proposé : la référence 5402, en acier, avec un cadran unique.
En 1976, la gamme s'élargit avec la création de la première Royal Oak féminine (référence 8638), marquant le début d'une véritable collection. L'année suivante, la marque ouvre la voie à de nombreuses déclinaisons : versions en or, nouvelles dimensions et calibres.
Entre 1977 et 1981, en seulement cinq ans, 27 nouveaux modèles voient le jour. Cette dynamique créative ne s'est jamais interrompue : 50 ans plus tard, la Royal Oak se décline en plus de 500 versions.
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