L’histoire de l’horlogerie est jalonnée de fascinantes œuvres, véritables prouesses techniques et esthétiques. Parmi celles-ci, les horloges astronomiques se distinguent par la complexité de leurs mécanismes.

L’histoire des horloges astronomiques

Très tôt, l’Homme a été curieux et s’est intéressé aux astres. C’est ainsi qu’on retrouve dès le IIème siècle avant Jésus-Christ ce que l’on peut considérer comme l’ancêtre de l’horloge astronomique.

On l’appelle la Machine d’Anticythère. Ce mécanisme fait de bronze est constitué d’engrenages est étonnamment judicieux pour l’époque. Il permet de calculer la position des astres et peut par exemple, prédire avec justesse, de futures éclipses lunaires.

La plupart des premières horloges astronomiques ont disparu, mais il subsiste des traces de certaines, comme la Tour des Vents d’Athènes. C’est la plus ancienne horloge astronomique hydraulique connue.

En Chine, au XIème siècle, un horloger et astronome nommé Su Song développe également une horloge astronomique hydraulique, destinée à être placée sur un tour-horloge. Celle-ci comporte déjà un mécanisme d’échappement.

Parallèlement, le monde musulman voit aussi fleurir ce type d’horloges, qui sont étonnamment précises pour l’époque.

L’apparition des premières horloges mécaniques

Au Moyen-Âge, la nécessité de mesurer le temps pour organiser la vie économique, sociale et religieuse devient une préoccupation majeure.

Durant cette période, les horloges sont encore rares et de ce fait, très onéreuses. C’est pourquoi elles sont réservées aux lieux publics où elles peuvent être consultées par tous. Au début, elles sont très imprécises et peuvent être décalées d’une heure par jour !

Au XIVème siècle, elles se complexifient. L’une des horloges les plus notables est conçue par l’horloger Richard de Wallingford. En plus d’indiquer l’heure, elle permet de visualiser les positions du Soleil, de la Lune, et des astres. Celles-ci sont représentées d’un point de vue géocentrique, car l’on pense encore que la Terre est au centre du Système Solaire.

L’évolution des horloges astronomiques

Au cours des siècles suivants, les horloges astronomiques ne cessent d’évoluer, grâce aux efforts conjuguées d’horlogers, astronomes et mathématiciens. D’abord, elles sont constituées d’un cadran pourvu d’une aiguille unique sur laquelle est placée le Soleil. Celui-ci change de hauteur selon les saisons.

Au centre, on retrouve ce que l’on appelle le tympan. Il permet de voir la position des étoiles, mais aussi les heures de lever et de coucher du Soleil. On peut aussi y trouver ce qu’on appelle les heures dites temporaires : celles-ci se mesurent différemment en fonction des saisons et de la durée du jour.

A l’extérieur, on peut trouver un calendrier gradué, ainsi que les douze signes du zodiaque, mais aussi les cycles et phases de la Lune.

Au XVIIème siècle, Galilée apporte beaucoup au monde de l’horlogerie. On lui doit notamment la découverte du phénomène d’isochronisme, qui permet par la suite de réaliser des horloges beaucoup plus précises.

L’une de ses découvertes majeures change la vision que les Hommes ont de l’Univers. Avec sa théorie de l’héliocentrisme, il place le Soleil au centre du Système Solaire. Une avancée qui a des répercussions sur la modification et la conception des horloges astronomiques après cela.

Les horloges astronomiques affichent désormais des cadrans qui représentent le mouvement des astres de façon plus fidèle.

On y retrouve aussi ce qu’on appelle le comput ecclésiastique. Celui-ci sert à déterminer les dates des différentes fêtes religieuses, en se basant sur Pâques.

Enfin, c’est à cette époque qu’apparaissent les automates, ces figurines animées qui attirent encore aujourd’hui la curiosité des visiteurs et des touristes, à Prague ou encore à Strasbourg.

L’histoire de l’horlogerie avec la Maison Bianchi

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